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Oganes Edouard Dilanyan MD, PhD
Chirurgien-urologue-oncologue

Varicocèle – aperçu général

Comme on peut lire dans des articles scientifiques de médecine publiés de manière annuelle, le nombre de mariages stériles augmente sans défaillance non seulement en Russie mais aussi dans tout le monde et, selon les données de 2016, les couples stériles représentent environ les 25% du nombre total des mariages. En Russie, le nombre des couples stériles est à la limite de franchir le chiffre de 4,5 millions. Selon les données les plus récentes, les causes des mariages stériles (absence d'un commencement d'une grossesse dans les conditions d'une vie sexuelle régulière pendant la première année suivant le mariage) dépendent des hommes pour les 40-50%. Il est à noter que, traditionnellement, on avait tendance de penser que ce sont les troubles dans l'organisme féminin qui étaient à l'origine du problème de la conception. Cependant, selon les données de l'année 2015, les cas où ce problème est réparti entre l'homme et la femme en même temps, constituent les 20-25%.
Causes et symptômes de varicocèle chez les hommes
Un nombre assez grand d'urologues-andrologues s'occupant d'une étude approfondie du problème de varicocèle croient que la diminution de la capacité de la conception (la fertilité) chez les hommes – c'est le prix payé pour les conditions de vie confortables: hypodynamie – travail de bureau qu'on accomplit toujours assis dans son fauteuil; moyen de transport individuel; alcool; cigarettes; médicaments; poids; contacts sexuels irréguliers et non protégés; taux bas de vitamines et d'antioxydants dans le régime alimentaire.
La varicocèle (ectasie variculaire des veines testiculaires) occupe une place individuelle parmi les causes de l’infertilité. Les symptômes de la varicocèle qu’on cite le plus souvent, sont la sensation d’une lourdeur ou le sentiment comme si l’on étirait quelque chose dans le scrotum. Selon les statistiques des urologues-andrologues nationaux et étrangers, environ 40% des hommes souffrant d’une infertilité ont une varicocèle de différents degrés.
C’est un problème à grande échelle même dans le cas où le prix d’une opération de varicocèle en Russie est beaucoup moins cher qu’à l’étranger. Il est aussi à noter qu’on a organisé depuis 2013 une observation et un examen parmi plus de 300 hommes souffrant d’une infertilité et d’une varicocèle: entre eux, les 18% souffraient d’une varicocèle gauche, les 2% souffraient d’une varicocèle droite, et on a diagnostiqué une varicocèle bilatérale chez les 80% des personnes soumises à cet examen.

Opérations proposées en cas d’une varicocèle
Jusqu’à maintenant, on proposait une seule méthode de traitement de la varicocèle – celle d’une intervention chirurgicale.
Opération traditionnelle Ivanissévitch – cette opération est réalisée selon la méthode de pansement, d’intersection ou d’élimination de la varice, par des coupes avec une longueur de 3 à 5cm. Presque tous les urologues ont renoncé à cette méthode, vu les récidives fréquentes de varicocèle (jusqu’à 37%), aussi bien que le développement d’une hydropisie des testicules lors de la période postopératoire (jusqu’à 7%).
Opération par laparoscopie – on effectue trois petites perforations dans le ventre du patient, soit on fixe des clips spéciaux sur les veines testiculaires dilatées. Vu les avis des urologues-andrologues assez renommés, ce type d’intervention a beaucoup d'adversaires: les traumatismes des organes de l'abdomen lors d'une intervention par les canaux ouverts par laparoscopie et l'anesthésie générale ne sont pas compatibles avec le volume même de l'intervention.
Sclérothérapie des veines du cordon spermatique – on introduit un cathéter spécial dans l'aine, par une perforation dans la veine fémorale. Il pénètre dans la veine cave inférieure, il est ensuit établi dans les veines testiculaires qu’il remplit d’une substance sclérogène, en stoppant ainsi le flux du sang par le vaisseau. Ce type d’intervention a aussi un grand nombre d’adversaires. La raison est très simple: c’est une intervention chirurgicale effectuée sous le contrôle des rayons X. Par conséquent, aussi bien le patient que le chirurgien réalisant l’intervention sont soumis à une dose assez forte de rayonnement.
La varicocélectomie microchirurgicale – opération Marmar, est actuellement très répandue dans le monde entier. A partir du moment de son apparition, cette méthode s'était mise à attirer les urologues-andrologues par son efficacité très élevée. Selon les résultats des andrologues de tout le monde, publiés en 2009, après une opération Marmar, on avait une grossesse après cette opération de varicocèle dans les 62-76% des cas, ce qui est un coefficient assez élevé. Aussi, plusieurs spécialistes témoignent d'un nombre restreint de complications après ce type d'intervention: récidive de varicocèle – pas plus que 1%, développement d'une hydropisie du testicule – très rare: dans les 0,6% des cas. Dans beaucoup de cliniques européennes et nord-américaines traitant les problèmes des mariages infertiles, ce sont surtout les hommes qui sont soumis à un examen complet et, en cas du diagnostic d’une varicocèle non opérée, les médecins s’abstiennent des tentatives de la fécondation artificielle (ECO).

ACTUALITES

Le cancer de la prostate est la seconde cause de décès par cancer chez l'homme, après le cancer du poumon. La mortalité consécutive aux tumeurs de la prostate est néanmoins en baisse régulière depuis les années 2000 en raison de l'amélioration de sa prise en charge.

La polykystose rénale autosomique dominante est la première cause de maladie génétique rénale pouvant aboutir à une insuffisance rénale chronique. Elle atteint en France environ 1 personne sur 1000. Cette pathologie est due à une mutation de deux gènes codant pour des polycystines (PKD-1 et PKD-2) qui régulent le développement des tubules rénaux et de la vascularisation rénale. Elle entraîne la formation de multiples kystes rénaux, parfois très volumineux, et peut être responsable de possibles complications urologiques (hématurie, surinfection des kystes, lombalgies, lithiases…) bien connues des urologues.

-    Il ne faut pas, Dilanyan, ne t’attelle pas.
-    Elle n’a que 32 ans.
-    Elle est déjà morte, Dilanyan. Bien qu’elle marche, bien qu’elle respire… elle est condamnée.
-    Je le sais.
-    Alors, refuse. Elle ne veut pas devenir handicapée. En plus, elle est médecin, elle-même.
-    Tu oublies que c’est moi qui t’ai raconté tout cela?
-    Refuse-la. Envoie-la chez les spécialistes de chimiothérapie.
-    Elle n’a que 32. Elle les a déjà vus. Il n’existe pas de schémas pour cela. Elle est allée même voir les spécialistes de radiothérapie. Eux non plus n'ont rien proposé. Et elle a deux enfants.