Il arrive souvent, lors une conversation avec des médecins, d'apprendre qu'une résection d'adénome de la prostate – ce n'est même pas une opération, mais que «ce n'est qu'une» manipulation. Ce point de vue date de l'époque où la chirurgie était effectuée de manière ouverte, à travers une grande coupure sur l'abdomen, sous une «forte» anesthésie. Le patient était hospitalisé pendant une période d'environ un mois, se plaignait des douleurs, on avait des «tubes qui se baladaient» et d’autres «charmes» de la chirurgie ouverte. En réalité, le traitement de l'adénome par une résection transurétrale de la prostate – c'est la première intervention mini-invasive, sans coupures dans l'histoire de la chirurgie. Réfléchissez: on fait introduire par l'urètre un instrument permettant de voir nettement toutes les structures avec un grossissement de 10 fois et d'éliminer tous les nœuds adénomateux d'une précision d'un millimètre. Après une telle chirurgie, le patient sort de l'hôpital de 1 à 3 jours après, sans douleurs et sans aucun problème. N'est-ce pas une magie en comparaison avec une chirurgie ouverte? C'est juste pour cette raison que la «garde ancienne des chirurgiens» considère cette intervention en tant qu'une manipulation, car il y a une vingtaine d'années, l'expression «plus le chirurgien est grand, plus sa coupure est importante» était bien juste.