On pourrait parler très longtemps de la cystite interstitielle. On pourrait citer plusieurs définitions figurant dans les manuels européens, ainsi que des maladies avec lesquelles il ne faut surtout pas confondre la cystite interstitielle. Pourtant, dans tout cela il ne nous resterait que trois faits lamentables: la cystite interstitielle est diagnostiquée plus souvent qu'elle ne se rencontre; on n'a toujours pas élaboré de traitement de cystite interstitielle, qui soit effectif à 100%; il n'existe pas de microbes provoquant une cystite interstitielle. Comment un médecin devrait-il agir dans une situation pareille? En plus, qu'est-ce que lui, le patient, devrait-il faire? Contrairement aux Etats-Unis, en Russie un diagnostic de «Cystite interstitielle» est établi non seulement sans avoir fait une biopsie de la vessie, mais sans avoir même fait une cystoscopie. C'est une erreur grossière. D’ici – un nombre énorme de prescription de diverses injections de médicaments les plus modernes qui n’aideraient pas plus souvent que dans les 20% des cas, peu importe le prix et l’actualité. D’ici – un nombre énorme d’antibiotiques, bien qu’il soit démontré que, en cas de cystite interstitielle, on ne doit les prescrire qu’UNE SEULE FOIS et les refuser s’ils n’ont pas été effectifs.
Le problème c’est que la maladie principale qui est, en réalité, la vraie cause de ces douleurs n’est pas toujours diagnostiquée et qui, par conséquent, progresse. Cela peut être une névralgie pudendale, une simple radiculopathie, une hernie du disque intervertébral, une endométriose extra-utérine...
C'est-à-dire, dès que la cause est connue, nous abandonnons aussitôt le syndrome de douleurs pelviennes chroniques qu'on ne sait toujours pas comment guérir. Et même si c'est une cystite interstitielle, nous n'allons la démontrer que par une cystoscopie ou une biopsie de la vessie. Et dans ce cas, nous aurons tout un arsenal de méthodes qui, avec un taux de probabilité très élevé, débarrasseront les femmes de ces fameuses douleurs pelviennes chroniques.